Pourquoi
prévenir Le cancer du col?
Le cancer du col est une maladie grave.
Lorsqu’il est découvert et traité précocement, la probabilité de guérison est
nettement meilleure. Toutes les femmes devraient donc subir régulièrement un
test de dépistage.
Peut-on
prévenir Le
cancer du col ?
On estime que 75 % de la population sera
infectée à un moment ou un autre de leur vie par le virus du papillome humain
(VPH). Jusqu’à l’introduction du vaccin, la seule façon de se prémunir de
manière certaine contre les souches de VPH à l’origine du cancer du col de
l’utérus était l’abstinence sexuelle complète.
Mesures
de dépistage
Test de Pap. Avant de devenir cancéreuses, les
cellules changent d’apparence. Cet état précancéreux est appelé dysplasie du
col de l’utérus. Se soumettre régulièrement à un test de Pap permet de déceler
les cellules précancéreuses. Le médecin pourra alors surveiller leur évolution.
Si nécessaire, il pourra administrer un traitement pour éviter l’apparition
d’un cancer.
Si le stade cancéreux est déjà survenu au
moment du test de Pap, la détection précoce augmentera les chances de survie.
Elle pourrait aussi diminuer le temps de traitement et la période de
convalescence.
Selon une étude menée au Manitoba en 2009, les
femmes qui ne se soumettent pas régulièrement à un test de Pap courent presque
3 fois plus de risque de développer un cancer invasif du col utérin que celles
qui se soumettent à cet examen.
Le test de Pap est simple et indolore. Des
cellules du col de l’utérus sont prélevées par frottement, à l’aide d’une
petite brosse. Elles sont ensuite examinées sous le microscope.
On recommande aux jeunes femmes de se
soumettre à un test de Pap peu de temps après leurs premières relations sexuelles
et pas plus tard qu’à l’âge de 21 ans. Selon les résultats, le test est repris
à un intervalle de 1 an à 3 ans, même si l’on a arrêté d’avoir des relations
sexuelles. En effet, le virus VPH peut survivre des années sur le col de
l’utérus avant de mener à la formation de cellules cancéreuses. Au Canada, on
recommande aux femmes de se soumettre au test de Pap jusqu’à l’âge de 69 ans.
Mesures
préventives de base
Préservatif. Le port du préservatif réduit les
risques de transmission du VPH, mais il n’offre qu’une protection partielle,
puisqu’il ne couvre pas toute la région génitale.
Vaccination. Depuis 2006, 2 vaccins contre les
souches de VPH à l’origine des cancers du col de l’utérus ont été mis en marché
: le Gardasil® et le Cervarix®. Le vaccin protège contre les 4 types de VPH les
plus courants qui, ensemble, causent 70 % de tous les cancers du col de
l’utérus (lire notre article Deux vaccins qui peuvent prévenir les infections
au VPH). Il réduit également le risque d’être atteint de condylomes.
Bien que le vaccin protège contre de futures
infections à VPH, il n'a aucun effet sur les infections à VPH qui ont déjà été
contractées. Ainsi, le vaccin est surtout indiqué chez les jeunes filles qui
n’ont pas encore amorcé leur vie sexuelle et qui n’ont donc pas encore été
exposées au virus.
La vaccination est administrée en 3 doses, sur
une période de 6 mois. Puisque la vaccination n’est pas efficace à 100 %, elle
n’exempte aucunement les femmes de se soumettre au test de Pap. Le vaccin doit
être considéré comme un complément aux autres mesures préventives et non comme
un substitut.
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